Jusqu’au fin 2023 (soit dans 2 ans et demi), conformément aux recommandations formulées dans le rapport du Conseil fédéral en réponse au postulat Rickli, nous allons davantage porter notre expertise auprès des régions et des cantons, tout en consolidant nos compétences en tant que réseau. La Confédération (OFSP et SEM) continuera à nous accorder un soutien financier dans ce contexte.
En novembre dernier, le Conseil fédéral a publié son rapport donnant suite au postulat 18.3551 de Natalie Rickli «Mesures contre l’excision» (nous en avons déjà parlé dans la newsletter #8). Dans ce rapport, le Conseil fédéral propose des pistes pour mieux protéger les filles et les femmes contre l’excision (E/MGF). Notre Réseau a rédigé une prise de position suite à ce rapport, et arrive à une conclusion similaire à celle du Conseil fédéral: le Code pénal (article 124 CP) n’est pas suffisant pour protéger les filles et les femmes contre l’E/MGF. Il faut davantage de prévention, de conseil, d’échanges interdisciplinaires, de connaissances spécialisées, et de personnes compétentes en matière de soins adaptés aux contextes de vie des filles et femmes menacées par l’excision en Suisse.
Une enquête des cantons dans le cadre du rapport sur le postulat a montré qu’environ la moitié des cantons s’engage dans le domaine de l’E/MGF, mais que seuls quelques-uns d’entre eux disposent de compétences et d’offres institutionnalisées en matière de soins, de conseil et de prévention. Les cantons sont invités et encouragés à prendre des engagements et des mesures concrètes au cours des années à venir contre la pratique préjudiciable de l’E/MGF - notamment dans le cadre de la Convention d’Istanbul.
Pour ce faire, Le Réseau suisse contre l’excision se tient volontiers à disposition des cantons, en tant que centre de compétence national en la matière.
Contribution de: Organisations responsables du réseau
https://www.excision.ch/reseau/stories/promouvoir-la-regionalisation
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